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La presse gratuite de A à Z

La presse gratuite de A à Z

Presse Edition 10/01/2007

La presse gratuite a profondément modifié le paysage médiatique mondial depuis son arrivée. Presse Edition vous propose un panorama de ce secteur

en France.


A comme

ADPGI
Association pour le Développement de la Presse Gratuite d’Information.

Créée en 2006 sous l’impulsion de Francis Jaluzot, son actuel Président, cette association qui regroupe les principaux titres de la presse gratuite d’information - À Nous Paris, Économie Matin, Femme en ville, Le Journal du Golf, Metro - est aujourd’hui la seule organisation professionnelle représentative des éditeurs de presse gratuite d’information en France. Au moment où cette nouvelle forme de presse prend son essor et connaît un développement extrêmement rapide, l’ADPGI a souhaité définir ce qu’était la presse gratuite d’information et s’engager sur une charte déontologique.
Les titres membres de l’association doivent en effet répondre aux critères suivants :
• être une publication périodique satisfaisant aux obligations de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse ;
• par « informations », on entend une pluralité d’informations, qu’elles soient générales ou spécialisées, produites par des journalistes professionnels et ayant un caractère d’intérêt général quant à la diffusion de la pensée ;
• par «presse gratuite», on entend distribution libre, qui exclut notamment la distribution forcée.
Les éditeurs s’engagent en outre à :
• justifier d’une parution régulière et continue sur une période d’au moins trois mois consécutifs précédant la date de la demande d’adhésion ;
• assumer la responsabilité éditoriale des titres, qu’il s’agisse d’informations générales ou spécialisées, par les moyens propres de leur rédaction (journalistes salariés, pigistes, correspondants attachés à l’entreprise) ;
• consacrer au plus les deux tiers de la pagination des titres considérés à la publicité et aux annonces classées sans que ces dernières excèdent la moitié de la surface totale ;
• s’obliger à assurer la transparence de la diffusion des titres considérés à l’égard du marché en en faisant contrôler autant que de besoin la diffusion par un organisme indépendant bénéficiant d’une compétence reconnue et d’une grande notoriété.
Par leurs spécificités et leur poids dans la presse écrite en France, les principaux éditeurs de la PGI hexagonale demandent que l’ADPGI les représente et fasse entendre leurs demandes pour défendre leur intérêt collectif dans le cadre des consultations organisées tant par les pouvoirs publics que par les autres organisations professionnelles et obtenir un traitement équitable - tant dans les mesures de performances qu’au niveau des aides à la presse - avec la presse payante : OJD, AEPM, EPIC, Audipresse, TNS Media Intelligence, APPM, SPP, SPMI, DDM, CPPAP, SNJ, UDA, UECAM, CESP, CRTM. Pour l’année 2006, l’association souhaitait :
• obtenir une intégration et une représentativité auprès des pouvoirs publics et au sein des organisations professionnelles, notamment Audipresse, l’AEPM, L’EPIC, l’OJD, dont les règles de fonctionnement sont en train de changer. Obtenir notamment de l’AEPM des modifications d’un règlement qui pénalise la PGI ;
• demander à TNS Media Intelligence de prendre en compte la PGI dans les indicateurs d’évolution de la presse et de classer les titres de la PGI dans leurs familles respectives ;
• obtenir de la commission paritaire la reconnaissance de ses différents titres et l’équité en matière d’aides et de subventions à la presse ;
• participer, notamment avec les représentants des annonceurs et agences média, à l’évolution et à la modernisation de l’ensemble des indicateurs de performances de la presse en France.

À Nous Paris
Considéré comme le premier magazine gratuit d’information en France, cet hebdomadaire, né en 1999, aujourd’hui propriété à 99% du groupe belge Roularta Media, a développé le premier réseau multilocal de news urbains gratuits. Ses éditions régionales, coéditées par Roularta et Spir Communication - À Nous Paris, À Nous Lille, À Nous Lyon, À Nous Marseille, À Nous Aix et À Nous Nice Côte d’Azur - totalisent une diffusion de 500 000 exemplaires. L’étude ISL, réalisée du 6 au 8 avril 2006 auprès de 1 700 personnes âgées de 15 ans et plus résidant dans les agglomérations parisiennes, lilloises et lyonnaises, crédite le magazine À Nous d’une audience régulière de 1 600 000 lecteurs sur les trois agglomérations.


B comme


E._Berthod55.jpg

Berthod Eric
Directeur délégué du groupe Le Progrès et éditeur de Lyonplus depuis son lancement en mars 2004, Éric Berthod travaille depuis vingt ans dans la presse quotidienne régionale.


S._Bodier55.jpgBodier Stéphane
Président de Next Door Conseil. Homme d’étude et des médias, Stéphane Bodier a travaillé dans le conseil média sur tous les secteurs d’activité (Publicis, Australie, Alice, Western International, Initiative Media). Ancien actionnaire des gratuits Journal du Golf et Reko Medias, il crée en 2004 Next Door Conseil, qui regroupe les régies Proxirégie et Pub.l.i.c. Il vient d’être porté à la présidence de l’OJD.

Bolloré Vincent
Industriel et financier présent dans la production cinématographique et audiovisuelle avec la SFP, Gaumont, Vincent Bolloré ambitionne de créer un grand groupe de communication et serait prêt à mettre sur la table près de 600 millions d’euros pour parvenir à ses fins. Bolloré Média détient notamment 40 % de l’institut de sondage CSA, 30 % du groupe Havas, 29 % d’Aegis et 100 % de Direct 8. C’est dans les locaux de cette chaîne de télévision qu’est logée la structure de Direct Soir, qui cohabitera bientôt peut-être avec celle du futur quotidien gratuit de Paris qui devrait être réalisé en collaboration avec Le Monde et le réseau Villes Plus.

JC_Boutmy55.jpgBoutmy Jean-Cyrille
Président Directeur Général de Studyrama, Jean-Cyrille Boutmy

est né le 10 octobre 1966. Titulaire d’un DESS de Gestion des Organismes Financiers et Bancaires - Paris IX – Dauphine, il est le Fondateur de Studyrama, dont l’histoire débute en 1989 avec le lancement

du Guide des bons plans étudiants.

PJ_Bozo5520_Minutes.jpgBozo Pierre-Jean
Président Directeur Général de 20 Minutes France, Pierre-Jean Bozo a travaillé dans la PQR et à Libération. Ancien Directeur général de NRJ,

il préside 20 Minutes depuis 2003, poste auquel il a remplacé Hervé Pointillart.


Bruno Breton55_2.jpgBreton Bruno
Diplômé ESTP Insead. Ancien Directeur stratégie et marketing :

CDC et Groupe Bouygues. Directeur associé du Groupe Publicis et Directeur de la stratégie et du marketing de Club Internet (Lagardère/T-Online). Il fonde, avec Francis Jaluzot et François Rossignol, le magazine Sport à l’automne 2003.


C comme

Cerval (de) Bertrand

Editeur et co-fondateur de Vacances Pratiques. Après un cheminement allant de la CEP (industrie), en passant par IDG Communications (informatique), Reed Elsevier (informatique), les Éditions Larivière (loisirs, tourisme...) et le Groupe Liaisons (tourisme), Bertrand de Cerval s’est spécialisé dans la presse professionnelle tourisme. Le tournant grand public est pris en lançant Vacances Pratiques, puis Vacances de Luxe.

Citato
Magazine d’informations générales créé par Franck Tirlot, un jeune journaliste à peine sorti de l’IFP. Dès ses débuts, Citato a pour objectif de faire découvrir la lecture de la presse aux jeunes de quinze à vingt ans et d’en faire des lecteurs assidus, à partir de sujets qui les passionnent ou les concernent. Le premier numéro sort le 22 mars 2004, à l’occasion de la Semaine de la presse à l’école. Son concept éditorial : des articles sélectionnés dans la presse et achetés aux éditeurs. Aujourd’hui, une grande partie de la rédaction est produite par le magazine. La formule de diffusion est originale : les établissements s’abonnent au magazine pour une contribution modeste et offrent les exemplaires à leurs élèves. L’éditeur projette d’éditer en 2007 un recueil sur les métiers de la presse. Franck Tirlot et son équipe réfléchissent également à une édition de Citato dédiée à l’enseignement supérieur. Modèle gratuit ou payant, rien n’est encore décidé. Citato fait aujourd’hui partie du groupe M6, qui l’a racheté en août 2005.


D comme

V._DecampMetro.jpgDecamp Valérie
Directrice générale de Metro France. De formation HEC, Valérie Decamp intègre en 1987 la société Jet Services Courier. Après quatre ans passés chez Chantelle en tant que responsable de secteur Paris et région parisienne, elle fait ses premières armes dans le monde des médias en 1995 comme attachée commerciale chez NRJ Régies. Dès 1996, elle devient Chef des Ventes sur Rire et Chansons Île-de-France, qui voit ses résultats tripler en un an. Promue Directrice Commerciale pour les quatre stations du groupe - NRJ, Chérie FM, Nostalgie et Rire et Chansons -, elle fait progresser les résultats du groupe de 50 % en un an et est alors nommée Directrice de la Stratégie Commerciale pour le groupe. Spécialiste dans le développement marketing et commercial sur les marchés de la publicité et des médias, Valérie Decamp avait le profil idéal pour devenir Directrice Générale de Metro, fonction qu’elle occupe depuis décembre 2002.

Détours et des nuits
Né à Tours en 1996, ce magazine propose à ses lecteurs l’agenda le plus
complet possible des manifestations culturelles des régions Centre et Poitou- Charente. En diffusion payante et format A5 sur le département de la Touraine jusqu’en 2002 (tirage entre 3 000 et 5 000 exemplaires), il passe au format tabloïd, à la diffusion gratuite et à la régionalisation entre 2002 et 2003. Ses deux éditions couvrent désormais sept départements et diffusent plus de 60 000 exemplaires par mois.

Direct Soir
Premier galop d’essai en juin 2006 pour ce quotidien gratuit du soir, diffusé à 500 000 exemplaires. Selon son initiateur Vincent Bolloré, Président Directeur Général du groupe éponyme, cette première version aurait connu un immense succès auprès de ses lecteurs et aurait bénéficié d’un taux de prise en main de 85 %. Vincent Bolloré s’était donné un délai de réflexion de 45 jours avant de revenir sur le devant de la scène le 18 septembre 2006, à 17 heures précises. Direct Soir est aujourd’hui disponible dans 26 villes. Distribué chaque soir à la criée par 300 personnes et mis à disposition sur 150 points de distribution, il a bénéficié d’accords de diffusion avec Virgin Megastore, Pizza Hut et les Parkings Vinci. En septembre dernier, une première édition régionale a été lancée en Provence. En projet au sein du groupe Direct Soir : la création d’un site internet de type blog.

Dommages collatéraux
En 2004, la direction du métro new-yorkais s’émeut des problèmes de sécurité et d’entretien occasionnés par l’abandon des journaux gratuits dans l’ensemble du réseau, ce qui provoque parfois même des incendies. Une critique entendue par les éditeurs, notamment Metro New York, qui lance en mai 2006 à la station Grand Central un programme de recyclage des journaux visant à récupérer 1 000 exemplaires par jour de son quotidien auprès des lecteurs de banlieue, à les nettoyer et à les redistribuer à l’heure du déjeuner. Ce programme tend à collecter environ 40 000 journaux par mois et devrait être étendu à d’autres stations de trains et de métro à l’avenir.

S._Duprez55.jpgDuprez Sébastien
Directeur opérationnel et fondateur de Lilleplus depuis 2004. Ce diplômé de l’ISTC a démarré sa carrière en tant qu’ingénieur d’affaires de l’Agence pour la Promotion Internationale de Lille Métropole. Il a ensuite été pendant trois ans Directeur de développement de Cité Numérique, filiale du groupe

3 Suisses.


E comme

Économie Matin

Économie Matin, premier gratuit en France dédié à l’économie, propose aux lecteurs

«d’accéder à l’essentiel de l’information économique en un minimum de temps, en privilégiant l’information pratique, utile et concrète». Créé il y a deux ans par Jean-Baptiste Giraud, cet hebdomadaire bénéficie depuis peu d’une nouvelle identité, d’une toute nouvelle maquette et d’une jeune régie intégrée dirigée par Stéphane Vautrain, Directeur Commercial et Marketing, et Annette Champagne, Directrice des opérations spéciales. Économie Matin revendique une diffusion hebdomadaire de 300 000 exemplaires. Son éditeur regrette amèrement l’annulation du projet d’hebdomadaire gratuit d’économie par 20 Minutes. En avril et juin dernier, les actionnaires historiques
d’Économie Matin - la Société Bretonne de Développement, Bleucom, Datops et les fondateurs -, ont été rejoints par les fonds d’investissement UFG, IDFD et Spinnenaker. Depuis juin, le titre propose une version quotidienne sur son site internet. L’éditeur d’Économie Matin prévoit d’ici à un an le lancement d’un quotidien tiré à 600 000 exemplaires et diffusé dans les grandes villes de l’Hexagone. Un numéro 0 de grande qualité éditoriale et graphique a d’ores et déjà été diffusé.

Editions spectacles

Agenda des spectacles depuis 1984, il résume tout ce qui est à voir dans les agglomérations de Nancy, Metz (1988), Strasbourg (1997), Dijon (2001), Besançon et Belfort (2006) et dans leurs régions respectives (Alsace, Bourgogne, Franche-Comté, Lorraine, Luxembourg et Allemagne). Toutes éditions confondues, le titre diffuse 150 000 exemplaires par mois, soit 30 000 exemplaires par édition.


F comme


N. FELLUS55_1.jpgFellus Nicolas
Directeur de la rédaction de Studyramag. Né le 14 février 1959. DESS d’Administration des Organisations Internationales - Paris XI – Sceaux. DEA
Défense - Paris II – Assas. Membre fondateur de MediaSup et Éditions Grandes Ecoles & Entreprises. Ancien membre du Conseil d’Administration de l’Université de Paris XI – Sceaux, Nicolas Fellus relance en 1989 le magazine Vie Étudiante. En 1993, il fonde MediaSup, société éditrice de supports étudiants, qu’il fusionne avec Studyrama en 1999, date à laquelle il rejoint le nouveau groupe en tant que Directeur de la rédaction.

Femme en Ville

Dédié aux femmes urbaines, actives et CSP + de 25 à 49 ans, Femme en Ville a été lancé en juin 2004. Ce premier magazine féminin haut de gamme gratuit, distribué à 501 122 exemplaires, est certifié par l’OJD Presse Gratuite et est entré à l’AEPM en janvier 2006. Il est offert par un réseau de partenaires qualitatifs, ciblés et sélectifs sur plus de 610 points de distribution dans toute la France (Le Printemps, Parashop, Jean-Louis David, Orcanta, Lina’s, Maisons de beauté Carita et Golfs Albatros). Depuis février 2006, Femme en Ville est filiale à 50 % du groupe M6.


G comme


jb_Giraud55.jpgGiraud Jean-Baptiste

Directeur fondateur d’Économie Matin. Spécialiste en économie et plus particulièrement en sciences, nouvelles technologies et NTIC, Jean-Baptiste Giraud a plus de dix ans d’expérience et de pratique des médias, en presse écrite, radio et télévision à son actif. En 2004, il crée le premier hebdomadaire gratuit de l’économie, Économie Matin.


H comme

Homme en Ville

Grâce au succès grandissant de Femme en Ville, Homme en Ville a vu le jour en juin 2005. Il est distribué à 300 000 exemplaires via un réseau de partenaires aussi qualitatifs et ciblés que ceux de Femme en Ville : Printemps de l’Homme et tous les corners Homme des Printemps de France, Madelios, les 450 cavistes Nicolas, Parashop (10% de clientèle masculine) et les Golfs Albatros. À l’instar de la presse masculine qui, selon les derniers chiffres publiés par l’OJD, connaît globalement une baisse de ses ventes de 25,19%, la diffusion de ce magazine est passée de 288 077 exemplaires en 2005 (OJD) à 285 584 exemplaires en 2006 (DSH OJD). À partir de 2007, sa périodicité deviendra semestrielle.


I comme

Imagine ton futur
Depuis septembre 2006, ce magazine trimestriel dédié à la découverte des métiers, qui fête cette année le premier anniversaire de sa création, étend sa diffusion aux lycéens et touche désormais les adolescents de 13 à 17 ans. Il est également consultable sur le site internet www.imaginetonfutur.com


Imbert55_1.jpgImbert Nicolas
Co-gérant du magazine Infrarouge et associé de Hervé Prouteau qu’il a rejoint en 2000, Nicolas Imbert a collaboré au sein du cabinet Gide-Loyrette-Nouel. Il a ensuite rejoint le groupe Hachette et sa filiale Interdéco en tant que responsable de la régie de nombreux titres comme Onze Mondial, Tennis Magazine, Entrevue, L’Écho des Savanes, etc. En 2002, il crée avec son complice Hervé Prouteau Ultraviolet, un gratuit à destination des étudiants dont la parution s’est arrêtée en 2003.

Infrarouge

Créé en 1998 par Hervé Prouteau, qui s’inspire alors du succès du gratuit Ocean Drive à Miami, le magazine, dont la ligne éditoriale a fortement évolué depuis son lancement, aborde l’ensemble des thématiques du monde du loisir et du dépaysement : actualité, cinéma, musique, voyages, sorties, restaurants. Son cœur de cible : les 25/35 ans plutôt urbains, hyperactifs, surinformés, fortement consommateurs et CSP+. Dans les prochains mois, Infrarouge passera d’une diffusion OJD d’environ 70 000 exemplaires à
200 000 exemplaires et développera son site Internet.


J comme

F. Jaluzot55 _1.jpgJaluzot Francis

Diplômé de HEC, Francis Jaluzot est tour à tour Directeur Marketing et Commercial du Groupe Excelsior, Directeur Général adjoint du Groupe Tests, PDG et fondateur de Vivalaville. Fondateur de 20 Minutes France, il est le co-fondateur de Sport et le Président Fondateur de l’ADPGI.


Journal du Golf
Créé en 2004 par Frédéric Schmitt, ce magazine est aujourd’hui leader de la presse golfique avec une diffusion mensuelle de 75 000 exemplaires. En 2006, Journal du Golf

a intégré le groupe L’Équipe.


L comme

La Griffe
Diffusé entre 20 000 et 50 000 exemplaires par mois pour les numéros spéciaux, ce mensuel traite de l’actualité culturelle des régions Bretagne et Pays-de-Loire. La Griffe, qui a démarré à Rennes en version noir et blanc lors de l’été 1995, fête cette année son onzième anniversaire. Hebdomadaire à l’origine avec quelques numéros quotidiens lors des Transmusicales, il a désormais gagné en couleurs et adopté le rythme mensuel ainsi qu’un format atypique : A4 pour la couverture et A3 pour l’intérieur. Un format qui, aux dires de ses éditeurs, «décontenance, désappointe, énerve… Mais qui décrit aussi ce qu’est La Griffe : un mélange improbable de magazine et de journal».

M._Lakkari55.jpgLakkari Mahmoud
Directeur fondateur de VMobile.

Spécialiste du marketing de la presse gratuite et des médias, il a été Directeur commercial chez Trader Classified Media France et Directeur Général de la régie nationale du groupe Comareg.



M._Lallement55.jpgLallement Michel

Directeur Général et éditeur d’À Nous Paris, Lyon, Lille, Marseille, Nice, Michel Lallement a été Directeur Général de Comareg, Directeur Général adjoint de Metrobus, Directeur Général adjoint de Comareg, Directeur Général adjoint de Ouest-France/Le Carillon, attaché commercial puis directeur de Havas Media-Ouest.

Let’s Motiv
L’essentiel du Toulouse qui bouge a été créé à Toulouse en 1999. Ce mensuel culturel gratuit s’adresse à un lectorat dynamique et curieux, amateur de sorties culturelles et de loisirs. Format pocket, Let’s Motiv est distribué à 25 391 exemplaires sur 700 lieux culturels et de sortie du Grand Toulouse. Depuis octobre 2005, une édition lilloise a vu le jour.

M._Levy55.jpgLévy Marcel

Fondateur et Directeur de la rédaction de Vacances Pratiques. Co-fondateur de l’agence éditoriale 30 000 Pieds, Marcel Lévy est journaliste professionnel depuis plus de vingt ans. De 1983 à 1996, il est rédacteur en chef d’Informatique Magazine, puis collabore à la plupart des titres PC et Mac. Sur BFM depuis 1994, il assure des chroniques sciences, avant de se consacrer aux voyages et au tourisme. Depuis le début de sa carrière en 1976, Marcel Lévy a travaillé entre autres pour Radio Canada International et Radio France, le New York Times et le quotidien L’Alsace/Le Pays de Franche-Comté. De 1996 à 2000, il a été journaliste à la chaîne de télévision Voyage.

Lilleplus

Créé le 15 mars 2004 au sein du groupe La Voix du Nord par son actuel Directeur opérationnel, Sébastien Duprez. Actualité de ce journal gratuit d’information : son passage à 60 000 exemplaires quotidiens, un couplage avec le cahier Plein Emploi de La Voix du Nord chaque mardi et une augmentation de la pagination, qui passe à 20 pages par jour. Comme ses partenaires du réseau Villesplus, Lilleplus est concerné par le projet du futur gratuit parisien.

J._LOMBARDOZZI55.jpgLombardozzi Jean
Maîtrise d’Administration Economique et sociale et DESS communication en poche, Jean Lombardozzi intègre Le Provençal en 1990, aux informations sportives puis locales. En 1993, il rejoint l’Olympique de Marseille en tant qu’attaché de presse, puis revient au service des sports de La Provence en 1996. Il participe au projet du gratuit marseillais dont il a rédigé la charte rédactionnelle pour le réseau.

Lyon Plus
Créé en 2004, Lyon Plus est le premier quotidien gratuit lyonnais - avec une diffusion quotidienne de 79 232 exemplaires (OJD 2005) - et est membre du réseau Ville Plus. Le projet du gratuit parisien Le Monde-Bolloré, qui intégrera le réseau villesplus, permettra à ce titre comme à ses confrères du réseau d’avoir accès à la publicité extra-locale et de poursuivre le maillage sur de nouvelles villes.


M comme

Olivier_Magnan55.jpgMagnan Olivier
Rédacteur en chef de l’hebdomadaire Économie Matin depuis 2004, Olivier Magnan a enchaîné des postes de responsabilité et de direction dans la presse, l’édition, la communication, la radio et la télévision. Parallèlement à ses fonctions éditoriales au sein du gratuit économique, il est directeur de collection dans différentes maisons d’édition et met sa connaissance des médias au service d’organismes et d’institutions pour l’entraînement de managers aux techniques de l’interview multimédia, l’animation de tables rondes et le médiatraining de groupes.

Marseille Plus
Premier gratuit d’information générale né en France puisqu’il est sorti le 18 février 2002, soit un jour avant Metro et près d’un mois avant 20 Minutes. À l’origine, c’est le groupe Hachette qui a demandé à La Provence de créer son propre gratuit afin de ne pas laisser Metro occuper seul ce créneau. L’ambition de MarseillePlus : offrir une vision brève et rythmée de l’actualité pour un public jeune et urbain. Selon le dernier OJD, sa distribution atteint désormais les 650 000 exemplaires. Le quotidien appartient au réseau Villeplus. Les informations générales lui sont fournies par Lyon et les informations locales sont gérées par le titre lui-même.

Metro France

Avec une diffusion de 800 000 exemplaires en 2005/2006, Metro France est le seul quotidien gratuit d’information à être distribué dans les dix plus grandes villes (Paris-Ile de France, Marseille, Lyon, Saint-Étienne, Toulouse, Lille, Bordeaux, Nice, Cannes, Nantes, Rennes, Strasbourg). Lancé en mars 2002 dans l’Hexagone, Metro France est détenu à 65,7% par Metro International et à 34,3 % par le groupe TF1 ; il revendique aujourd’hui le leadership du marché français de la presse quotidienne d’information gratuite. Changement de cap depuis la rentrée dernière, l’arrivée d’une nouvelle directrice de la rédaction - davantage de création éditoriale - et une nouvelle politique commerciale avec la nomination d’Isabelle Saint-Pol, ancienne Directrice du Marketing et des études chez le Point Communication, à la direction du marketing du groupe.

De nombreux projets dans les tiroirs de la dynamique dirigeante du groupe, Valérie Decamp : une édition du soir, entièrement téléchargeable sur Internet, et un quotidien sportif gratuit, en collaboration avec la chaîne de télévision Eurosport.

Metro International

Le quotidien gratuit d’information qui connaît la plus forte croissance dans le monde, en Europe, en Amérique du Nord et du sud et l’Asie, avec 69 éditions quotidiennes publiées et distribuées dans 93 métropoles, dans 21 pays et en 19 langues. Toutes éditions confondues, le groupe cible plus de 18,5 millions de lecteurs chaque jour.


P comme


Paris Plus

Nom de code du futur gratuit parisien du matin, qui serait créé par le Groupe Bolloré – actionnaire majoritaire avec plus de 60% des parts - et Le Monde. Ce quotidien, dont le lancement était annoncé pour le début de novembre 2006, devrait paraître au mieux début décembre, sinon début janvier 2006. Selon des sources proches du dossier, le Groupe Bolloré se verrait attribuer la diffusion et la régie du titre, alors que Le Monde en assurerait les pages éditoriales et l’impression. Paris Plus devrait intégrer le réseau Villes Plus. Mais pour l’instant, face aux exigences de Vincent Bolloré, les partenaires seraient en profond désaccord et le directeur du projet pour Le Monde, François Bonnet, se serait retiré de l’aventure.

Petit Bulletin
Cet hebdomadaire gratuit des spectacles diffusé en libre-service démarre à Grenoble en 1993 avec un tirage initial de 10 000 exemplaires et 60 points de distribution. En 2005, lancement de l’édition lyonnaise, avec 30 000 exemplaires et 1 000 points de diffusion. Aujourd’hui, l’édition grenobloise affiche un diffusion de 50 000 exemplaires sur 1 000 points de distribution alors que la version lyonnaise revendique 60 000 exemplaires pour 1 000 points de distribution également.

H._Pointillart55Pointillart Hervé
Directeur des publications Femme en Ville et Homme en Ville. Après cinq années passées au sein de la régie publicitaire de l’Expansion, il fonde Claritas, leader des bases de données comportementales et Grey Direct, agence de marketing direct. Avant de créer Femme en Ville à l’été 2004, il était Président de 20 Minutes France.

Prouteau Hervé
Fondateur et co-gérant du magazine Infrarouge. Après des débuts dans le marketing politique, il occupe des fonctions de Directeur de la communication. Parallèlement à ses activités professionnelles, il produit des soirées dans les endroits les plus en vue de la capitale. De ses rencontres avec Régine, Jean Roch, David Guetta, lui viendra l’envie de créer un magazine pour « faire toute la lumière sur la nuit ». En 2002, il lance avec son associé Nicolas Imbert, Ultraviolet, un gratuit à destination des étudiants dont la parution s’est arrêtée en 2003.

Publicité
Pour l’année 2005, sur les quelque 4,430 milliards d’euros qu’auront investi les annonceurs dans la presse écrite, 1,001
milliard d’euros auront été consacrés à la presse gratuite dans son ensemble, soit une progression de plus de 8,5 % par rapport à 2004. Secteurs les plus porteurs pour les supports gratuits : les télécommunications, la culture et les loisirs, la distribution et les services. Selon les responsables presse écrite dans les centrales d’achat d’espaces interrogés par la rédaction de Presse Édition, s’ils démontrent leurs performances et leur efficacité à l’instar de la presse payante, les gratuits ne peuvent que se développer et prospérer.


R comme


Réseau Villeplus

Initié en 2002 par le Groupe Hachette et la Provence qui décident de lancer ensemble Marseille Plus, le réseau compte aujourd’hui cinq adhérents : Lyon, Bordeaux, Lille, Montpellier et Marseille. Ces différents titres devraient contribuer au projet Paris Plus (nom de code), sur lequel travaillent depuis déjà quelques mois les groupes Bolloré et Le Monde.

Rossignol François
ESC Rouen. Après avoir occupé les postes de Responsable de la Communication et des Médias aux Galeries Lafayette et à la SNCF et de Directeur de la Communication et du Marketing Opérationnel de Club Internet T-Online, il lance avec Francis Jaluzot et Bruno Breton le magazine Sport à l’automne 2003.


S comme

Schibsted

Dirigé par Kjell Aamot, Président, et Sverre Munck, Vice-Président, le groupe de communication Schibsted (7 500 collaborateurs, CA 2005 de 9,8 milliards de couronnes norvégiennes) est présent dans vingt pays à travers le monde. Son coup de génie : la création du concept du gratuit d’information 20 Minutes,
«le temps nécessaire à la lecture d’un numéro dans les moyens de transport».

En France, outre ses intérêts dans 20 Minutes, il est propriétaire de Schibsted Classified France, éditeur de La Centrale, des Annonces du Bateau et coéditeur du journal J’annonce. Le groupe vient de s’associer à 50/50 avec Spir dans l’exploitation de leboncoin.fr, un site internet généraliste de dépôt et de consultation de petites annonces entre particuliers.

F. Schmitt55_1.jpgSchmitt Frédéric
Après une carrière de golfeur professionnel sur le Challenge Tour, Frédéric Schmitt se lance dans le management et le coaching de joueurs de golf en créant la société 18. Parallèlement, il débute sa carrière dans la presse avec Golf et Tourisme et Golfeur, journal de golf gratuit. En 2004, il crée Journal du Golf.

Sport
Présenté par ses concepteurs comme l’hebdomadaire le plus lu chaque semaine en France, « la référence de poids dans le monde de la presse masculine française ». Ce magazine de grande qualité né à l’automne 2003 est lu chaque mois par 3 108 000 personnes. De plus, chaque exemplaire est consulté en moyenne par quatre lecteurs différents et le temps de lecture moyen est de vingt minutes (1). Face à un tel succès, les créateurs de Sport ne pouvaient pas rester inactifs : la première édition de
Sport UK est sortie à Londres le 29 septembre dernier. À la une de ce numéro un, une interview exclusive de Thierry Henry, attaquant vedette d’Arsenal. Ce nouvel hebdomadaire sera diffusé à 350 000 exemplaires dans 150 stations de métro et gares ferroviaires et dans 400 autres lieux sélectionnés tels que clubs de sport, restaurants des sièges sociaux de grandes entreprises, Virgin, etc. On prête déjà à ces entrepreneurs ambitieux d’autres aventures internationales...

Studyramag
C’est par le magazine Jeunes à Paris que débute l’histoire du Groupe Studyrama. Étudiants à Dauphine, Jean-Cyrille Boutmy et François Firmin, alors âgés de 22 ans, constatent qu’il n’existe aucun support réunissant toutes les bonnes adresses étudiantes sur Paris : Où sortir ? Comment trouver un job étudiant ? Où taper une thèse ? En décembre 1989, le premier Guide des bons plans étudiants est créé. Dans la foulée, un autre magazine voit le jour : Jeunes à Paris, aujourd’hui appelé Studyramag. Créé en 1990, Studyramag est vite devenu un mensuel incontournable pour les 18-25 ans. Il bénéficie d’une édition nationale disponible dans les principales villes étudiantes françaises (Aix-en-Provence, Montpellier, Marseille, Rennes, Bordeaux, Toulouse, Lyon, Lille, Nantes…) et d’une édition Ile-de-France. Diffusé de la main à la main sur les campus d’Ile-de-France, il est mis en dépôt dans les grandes écoles et les Centres d’Information Jeunesse sur toute la France. Le groupe a développé ses activités presse avec plusieurs autres supports.


T comme


F._Tirlot55.jpgTirlot Franck

Fondateur et Directeur de Citato. Après sa sortie de l’IFP, il collabore aux Editions Rivages puis rejoint une agence de communication avant de créer le magazine des lycéens en 2002. Il est lauréat de la fondation Jacques Douce en 2003, Master de la création d’entreprise.


Tranchant_Pascal55.jpgTranchant Pascal

Directeur de la publication de Where Paris. Après avoir été directeur commercial pour Berlitz France et le groupe OISE, Pascal Tranchant suit un master à l'ESSEC en 2005. Parallèlement, il intervient en tant que consultant externe à MVP-Where Magazine. Quelques mois plus tard, il est nommé directeur de la filiale française.

Ty Zicos
Avril 2003, lancement de Ty Zicos, le guide pocket des concerts en Bretagne. Diffusé à 15 000 exemplaires à l’époque et à 25 000 aujourd’hui, Ty Zicos est devenu en moins de deux ans la référence, tant auprès du public que des professionnels. Il est distribué dans les principales villes de Bretagne et son site Internet permet une réactualisation quasi quotidienne des dates de concert.


V comme

Vacances Pratiques

Lancé en janvier 2005 par Bertrand de Cerval et Marcel Lévy et diffusé à
150 000 exemplaires, Vacances Pratiques est un mensuel de voyages qui fait la part belle au texte. Créé six mois après le magazine, le site vacancespratiques. com reçoit environ 200 000 visites mois. Les deux fondateurs du titre lancent à présent Vacances de Luxe, dédié aux voyages haut de gamme. Un gratuit consacré aux voyages d’affaires suivra courant 2007.


20 Minutes France
Le premier numéro du 20 Minutes français, dont le groupe norvégien Schisbted détient 50 % et le groupe Ouest France 50 % à travers ses filiales Spir Communication et Sofiouest, est daté du 15 mars 2002. Quant à ses éditions régionales, elles ont été lancées en février 2004. La qualité de sa rédaction et de sa maquette ont rapidement propulsé 20 Minutes parmi les tout premiers titres de la presse quotidienne régionale puisqu’avec deux millions de lecteurs, il figure au deuxième rang de la diffusion de la presse quotidienne française juste derrière L’Équipe (étude EPIQ TNS-Sofres juillet 2005/juin2006). Trois Directeurs Généraux et quelque 63 millions d’euros d’investissements plus tard, la direction de 20 Minutes France affirme que ses comptes d’exploitation sont désormais à l’équilibre. Depuis le 2 octobre 2006, elle a procédé à une augmentation de sa diffusion moyenne, qui est passée de 800 000 à 870 000 exemplaires. Après avoir annoncé la sortie le 20 octobre d'un hebdomadaire économique gratuit Rien n'est gratuit, qui devait dans un premier temps être diffusé à plus de

300 000 exemplaires en région Ile-de-France, la direction du quotidien a annoncé le 16 octobre dernier qu'elle renonçait à son projet en raison de la faiblesse du marché publicitaire.

Vmobile

Dernier né des magazines gratuits d'information sur le marché français, lancé lors du dernier Mondial de l'Automobile et doté d'un budget de démarrage d'environ 500 000 euros, Vmobile se positionne comme étant le magazine des automobilistes et non celui de l'automobile. Ce projet devrait arriver à l'équilibre dès la première année : "notre premier objectif, c'est de nous assurer que nous avons choisi le bon positionnement et que le contenu correspond effectivement aux attentes de nos lectorat. Nous avons conscience que nous serons amenés à faire appel à des capitaux extérieurs pour pouvoir assurer le développement partout en province et passer à un rythme hebdomadaire qui nous permettrait de mieux coller à l'actualité" explique Mahmoud Lakkari, le fondateur et directeur du titre.

W comme


Where

Lancé en 1993 à Paris, le premier where Magazine a été édité en 1936 au Canada. Aujourd'hui, le titre est présent dans 43 villes dans le monde. Magazine d'information touristique édité en anglais à destination des visiteurs étrangers, Where Paris est diffusé dans les hôtels de luxe d'Ile-de-France, mais aussi dans un certain nombre de lieux sélectionnés.

Z comme


Zap

Magazine correctement incorrect, Zap est un mensuel gratuit destiné aux urbains amateurs de culture, mode et autres plaisirs de la vie. Diffusé à Clermont-Ferrand depuis 2003, il a lancé en juin 2006 une édition à Limoges.

Points de vue

Hugues_De_Waele55.jpg

Hugues De Waele,
Directeur Général des médias étrangers
de Roularta Media Group


Quelle mission le Président Rik De Nolf vous a-t-il confié en matière de développement, de rachats et de créations de gratuits en Europe ?
Hugues De Waele : J'ai plus particulièrement en charge le développement des gratuits en Europe. Roularta Media Group a une longue tradition d'édition de gratuits avec une forte valeur ajoutée au niveau éditorial. Nous étudions toutes les opportunités de développement hors Belgique. Une analyse des différents marchés européens a démontré que la formule très originale et très qualitative du City Magazine tel que nous l'avons développée correspond à une réelle demande des urbains de 20 à 45 ans en quête de nouvelles tendances de style de vie et de loisirs. Actuellement, la formule de City Magazine du type « À Nous » est éditée dans quatre pays : la France, la Belgique, les Pays-Bas et la Slovénie. Il s'agit d'un média développé selon un modèle unique mais dont le contenu éditorial est adapté à chaque région.
Les annonceurs sont locaux et nationaux. Le titre est édité en Belgique depuis plus
de quinze ans et ses 29 éditions sont tirées à deux millions d'exemplaires. Elles sont quinzomadaires dans les grands centres urbains et mensuelles dans les autres régions. Roularta est entré au capital d'À Nous Paris dès sa création, en 1999. Il en est également devenu l'imprimeur. Cette présence sur Paris était importante pour des déclinaisons dans les autres régions de France ensuite. Roularta s'est associé à 50% avec Spir pour le développement de « À Nous » dans les grands centres urbains hors Paris. Avec plus de 500 000 exemplaires - contrôlés OJD -, le magazine est actuellement présent à Lille, Lyon, Marseille, sur la Côte d'Azur et bien sûr à Paris.


Concernant les marques ombrelles belges et françaises, quels sont les projets en France et en Europe ?
H. D. W. : La marque ombrelle « City Magazine » couvre le titre « À Nous » en France, « Style » aux Pays-Bas, « Steps » en Belgique et « City Magazine » en Slovénie. Dans chaque pays, il s'agit de développer un réseau d'éditions pour les principaux centres urbains. Ainsi, en France, « À Nous » s'est implanté en deux ans à Lille, Lyon, Marseille et sur la Côte d'Azur. Les résultats de ces éditions dépassent les prévisions. L'organisation commence à être bien rodée et le démarrage dans de nouvelles villes est à l'étude.


Quels types de synergies comptez-vous déployer avec les titres payants acquis en France ?

H. D. W. : « À Nous » fait appel à l'aide logistique - prépresse, imprimerie, informatique, diffusion, RH, etc. - de Roularta et de Spir. Pour le reste, le réseau fonctionne indépendamment des titres payants acquis en France par Roularta.


Quelle est votre stratégie dans le domaine du web et de la convergence ?
H. D. W. : « À Nous » lancera début 2007 son propre site, non seulement pour renforcer et étendre le champ d'action de la marque, mais aussi pour capter et fédérer une audience plus large. Il s'agit d'un site novateur et très interactif. Nous voulons également répondre aux attentes d'un marché publicitaire demandeur d'opérations bi-média créatives.


En France, avez-vous des projets de création, de rachats ou de prises de participation dans des gratuits ?
H. D. W. : Cela dépend des opportunités qui se présentent. Mais nous voulons avant tout nous concentrer sur le développement de la formule « À Nous » dans le domaine des gratuits.


V._DecampMetro55.jpgValérie Decamp,
Directrice Générale de Metro France


Vous avez présenté dernièrement la nouvelle formule du journal. Pourquoi revoyez-vous le fond et la forme tous les deux ans ?
Valérie Decamp : En ce qui concerne le fond, la proportion des dépêches d'agences va plutôt à la baisse, puisqu'elles ne représenteront plus que 30% du contenu global. Mais le changement le plus spectaculaire concerne la forme. Nous avions un petit déficit en termes d'image et d'attractivité. La nouvelle maquette a pour objectif de gagner en lisibilité et en navigation. Le journal est maintenant divisé en quatre grands cahiers clairement identifiés : bleu pour les news, orange pour le sport, vert pour la parole aux lecteurs et rose pour la culture et l'entertainment. Le rubriquage est meilleur et les photos sont plus nombreuses.


La diffusion est passée de 700 000 à 880 000 exemplaires, soit une hausse de 25%. Cela signifie-t-il un redéploiement des points de diffusion ?
V. D. : Totalement. Il ne s'agit pas seulement d'ajouter de nouveaux points de distribution, c'est une refonte totale de notre cartographie. Il a fallu tout remettre à plat par équation. Nous avons renforcé des points dotés d'une extraordinaire productivité à Paris, Lille et Lyon. Mais surtout, la nouvelle stratégie de distribution consiste vraiment à aller plus loin dans l'agglomération. Metro n'est plus seulement le journal de ville, de la grande métropole, nous suivons aussi les flux urbains et sociologiques .


Vous apparaissez premier en notoriété mais cinquième en audience... Comment expliquez-vous cela ?
V. D. : L'audience EPIQ photographie le lectorat à un moment donné sur les douze derniers mois. Or, durant cette période, nous diffusions à 630 000 exemplaires, alors que 20 Minutes était déjà à 800 000 ; il y a donc un effet mécanique qui joue. Mais ce qui me choque aujourd'hui, c'est la périodicité des résultats de cette étude d'audience. Nous sommes une famille de presse quotidienne d'information et nos résultats sont annuels ! En télé, c'est à la seconde, Internet, au clic, la radio, tous les trois mois... qu'attendons-nous pour nous mettre au diapason ?!




M. Lakkari55_1.jpgMahmoud Lakkari,
Directeur de publication de V Mobile


Comment définiriez-vous les annonceurs types de V Mobile ?

Mahmoud Lakkari : Lorsque nous avons conçu le projet, nous avons d'abord voulu savoir s'il existait un lectorat pour ce support. Une condition indispensable pour déterminer une cible et attirer des annonceurs captifs. Notre analyse de la presse automobile nous a permis de préciser ces acteurs, qui sont directement ou pas liés à l'univers de l'automobile. Nous élargirons par la suite cette cible vers des univers correspondant au profil de notre lecteur, dont nous savons pertinemment qu'il sera majoritairement masculin et urbain et, proportionnellement à la presse auto, en sur-représentation auprès des jeunes et des femmes.


Quels sont vos projets à court et moyen terme ?
M. L. : Une couverture nationale d'abord et une périodicité hebdomadaire ensuite. Aujourd'hui, le titre compte quarante pages, dont huit pages régionales. Nous nous donnons une échéance de six mois pour couvrir les dix plus grandes agglomérations. Nous accordons une grande importance à la proximité et nous ouvrirons les pages régionales à l'actualité locale et aux annonceurs régionaux. Travailler avec des réseaux locaux pour apporter de l'information fait partie de la stratégie.


Lorsque l'heure sera venue de faire appel au marché, vers qui allez-vous vous diriger ?
M. L. : Je lance déjà cet appel au marché ! Je suis agréablement étonné de l'accueil réservé à V Mobile, tant par nos distributeurs que par les annonceurs et les lecteurs. Ce que nous avions intuitivement ressenti et confirmé par notre étude de marché s'est avéré exact : un réel besoin d'accompagnement des usagers et de vecteur puissant et de proximité des annonceurs. Selon l'étude que nous avons menée avec TNS Direct en octobre, 98% de nos lecteurs déclarent trouver dans V Mobile des informations pratiques et utiles pour leur vie d'automobiliste. 99% ont envie de lire les prochains numéros, 61% déclarent vouloir le transmettre à un proche et 31% le conserver. C'est très encourageant. V Mobile a sa place en tant que journal gratuit d'information spécialisé.



M. Levy55_1.jpgMarcel Lévy,
Directeur de la rédaction
de Vacances Pratiques


Comment Vacances Pratiques est-il né ?
Marcel Lévy : L'idée de Vacances Pratiques est née en janvier 2005. Le titre est soumis à deux règles clés : ce n'est pas un journal de photos de voyages avec quelques légendes, mais du texte avec des photos. L'éditorial est extrêmement fort. Nous voulions obtenir un OJD très vite puisqu'il fallait clairement démontrer que la diffusion correspondait à ce que nous annoncions. Nous avons démarré à 150 000 exemplaires, ce qui était à la fois modeste et ambitieux. Nous avons créé un genre qui n'existait pas, nous l'avons développé et nous avons gagné de l'argent dès le numéro un.


Quel est l'objectif de son prolongement sur Internet ?
M. L. : Un magazine gratuit mensuel ne vit que le temps de sa distribution, un jour par mois. Au-delà, il n'y a pas de mémorisation du public. Il nous fallait donc une vie au-delà du magazine papier. Nous avons créé le site vacancespratiques.com six mois après l'arrivée du magazine. Internet est ancré dans l'opinion collective comme gratuit ; pour gagner de l'argent avec ce média, il fallait de la publicité, donc des visites. Il a d'abord fallu construire un site, qui nous permettait de faire vivre le titre trente jours par mois, avec une newsletter quotidienne générant environ 200 000 visites par mois. Nous avons en outre mis le journal à feuilleter et les internautes peuvent cliquer sur les liens Internet y figurant. On dénombre de 35 à 40 000 consultations par numéro sur le site.


Vous venez de lancer un nouveau gratuit...
M. L. : Vacances de Luxe répond à une problématique simple : il y a les voyages
d'entrée de gamme, auxquels se concacre Vacances Pratiques, et les voyages haut de gamme, à partir de 3 000 euros en moyenne. C'est un trimestriel et nous visons 50 000
personnes à hauts revenus. Ce sont les lecteurs types du magazine. Nous gardons cette diffusion qualifiée et nous y ajoutons 30 000 exemplaires en kiosque à un euro.



VENDRAND_Nathalie55.jpgNathalie Vendrand,
Directrice de publication
d'Imagine ton futur


Comment avez-vous eu l'idée de créer ce magazine ?
Nathalie Vendrand : Il est révoltant d'assommer les ados avec le chômage des jeunes et l'angoisse des adultes ! Il serait temps de valoriser les réussites, les initiatives, les curiosités et les rencontres qui changent la vie. Le premier numéro est paru en novembre 2005. Ce qui n'a pas été facile car nous avons initié un nouveau marché. L'emploi est géré à court terme et les supports de L'Étudiant, Bayard, etc. sont dédiés aux étudiants. Notre force est d'avoir considéré et impliqué les équipes pédagogiques au sein des établissements scolaires. La croissance des inscriptions de collèges, 31% au niveau national, et la demande des lycées, 6,5%, depuis la rentrée prouvent que nous avions raison.


Quel a été votre business plan ?
N. V. : Il est atypique, puisque nous sommes obligés de limiter la publicité traditionnelle de par la diffusion au sein des établissements scolaires. Notre business plan est basé sur des partenariats avec des institutions telles que le CEA ou encore l'Artisanat et des entreprises qui cherchent à créer des liens avec les jeunes, un véritable enjeu d'avenir. Notre retour sur investissement sera atteint en année deux.


Comment votre titre trouve-t-il son prolongement sur le net ?
N. V. : Internet est le média idéal pour affiner ses envies, échanger et à terme rencontrer des pros. www.imaginetonfutur.com a donc été lancé en même temps que le magazine. De nouveaux services vont être proposés en 2007, des espaces participatifs pour les enseignants mais aussi des vidéos et chats qui permettent aux jeunes de voir comment les produits ou services sont conçus. Un beau support pour des marques qui leur permet d'expliquer leurs enjeux, leurs savoir-faire et le savoir être de leurs salariés !



Tranchant_Pascal55.jpgPascal Tranchant,
Directeur de publication
de Where Paris



Comment Where Paris est-il né ?

Pascal Tranchant : Le titre a été créé en 1993, mais le premier Where Magazine a été édité en 1936 au Canada. Aujourd’hui, Where est présent dans 43 villes dans le monde. C’est un magazine d’informations touristiques édité en anglais à destination des visiteurs étrangers dans les hôtels. Where Paris est diffusé à 95% dans les hôtels de luxe d’Île-de-France et fait l’objet d’un partenariat avec Air France. Il est également disponible dans tous les points Office de Tourisme de Paris, dans beaucoup d’ambassades, dans quelques multinationales, dans des sociétés de jet privé ou de voitures avec chauffeur, mais aussi à l’ESSEC, chez Colette…


Quelle politique éditoriale avez-vous adopté ?
P. T : Nous ciblons deux lecteurs : le visiteur étranger qui arrive et qui découvre cette ville - hommes et femmes de 45 à 50 ans, avec des revenus équivalents à 100 000 euros - PDG, Directeur Général, CSP++ - et le lecteur utilisateur - le concierge ou le chef concierge -, pour qui ce magazine est un outil de travail. Nous proposons donc des sujets à la fois intéressants et incontournables sur ce qui se passe à Paris, mais nous devons également surprendre les Français en sortant des sentiers battus.


À combien d’exemplaires Where Paris est-il diffusé ?
P. T. : Aujourd’hui, ce sont 55 000 exemplaires qui sont distribués. Nous pourrions aisément en diffuser 150 ou 200 000, mais quel modèle économique choisir par rapport à cela ? Depuis très peu de temps, nous demandons une participation financière aux hôtels, parce que nous sommes sollicités toutes les semaines et pour eux, c’est un vrai service. Nous avons réalisé une étude de lectorat et huit clients sur dix connaissaient déjà la marque Where avant d’arriver.

Propos recueillis par Daniel Dussausaye